mercredi 30 janvier 2013

CULTURE ET CIVILISATION: LE TOURISME DURABLE ET SOLIDAIRE


LE TOURISME DURABLE ET SOLIDAIRE
Les voyages permettent de découvrir le monde et d'aller à la rencontre des autres ! Ils permettent aussi de se détendre, de rêver... Mais le tourisme peut avoir des impacts négatifs sur l'économie du ou des pays visités (emplois créés peu qualifiés, inflation des prix de l'immobilier et des biens de consommation, etc.), sur la culture des populations locales (marchandisation de la culture, folklorisassions) et sur l'environnement (dégradation des sites ou des monuments, pollutions, etc.). 



Voici quelques définitions.

Le tourisme durable
En réaction aux impacts négatifs évoqués plus haut, le tourisme durable consiste à appliquer les principes du « développement durable ». Il s'agit d'assurer une activité économique viable sur le long terme en réduisant la pauvreté et en améliorant les conditions de vie des communautés d'accueil ; en respectant aussi l'authenticité culturelle de ces communautés ; en préservant les ressources naturelles et en veillant à réduire les impacts de l'activité touristique sur l'environnement.
L'écotourisme, le tourisme équitable, le tourisme solidaire et l'écovolontariat sont des branches plus spécialisées de ce vaste mouvement qui vise à construire un monde meilleur avec le voyage comme instrument.

L'écotourisme
L'écotourisme se pratique dans la nature, en petits groupes au sein de petites structures, alors que le tourisme durable est une notion plus large qui concerne également les hôtels en ville ou les bateaux de croisière, par exemple. Par ailleurs, dans l'écotourisme il y a la volonté de contribuer à l'économie locale. Une balade en solitaire à VTT dans la montagne n'est pas de l'écotourisme, alors que la visite payante d'un parc national accompagnée par un guide autochtone devient de l'écotourisme, car elle génère des revenus qui servent à employer des personnes locales et à préserver une aire protégée.


Le tourisme équitable
Le tourisme équitable est le petit frère du « commerce équitable ». Dans le commerce équitable, on garantit aux producteurs de recevoir un salaire plus juste, c'est-à-dire au-dessus du prix du marché artificiellement imposé par des règles commerciales opaques (et où les intermédiaires sont nombreux).
Le tourisme équitable est développé directement par ou avec les populations locales et géré par la communauté : le projet touristique (campements villageois, maisons d'hôtes, etc.) appartient au village tout entier et ses bénéfices sont utilisés pour financer des projets de développement utiles à l'ensemble de la communauté, par exemple un puits ou un dispensaire.

Le tourisme solidaire
Dans le tourisme solidaire, une partie des bénéfices ou une participation financière par voyageur est reversée pour le développement de projets utiles à toute la communauté visitée. Même si parfois le touriste peut décider de mettre la main à la pâte en participant par exemple à la construction d'un puits ou au reboisement d'une forêt, ce tourisme solidaire n'a rien à voir avec l'action humanitaire. Le voyageur va au plus proche des populations afin de leur apporter un soutien financier, mais il ne donne pas de réponse à des situations d'urgence, de famine ou de catastrophes naturelles.

L'écovolontariat
L'écovolontariat désigne des missions de bénévolat dont le but est de soutenir des actions de recherche et de protection de l'environnement, directement sur le terrain, en présence des professionnels (botanistes, océanologues, etc.).

Les gaz à effet de serre
Une partie de la chaleur apportée par le rayonnement solaire est réfléchie par le sol. Des gaz à effet de serre absorbent ce rayonnement et réchauffent l'atmosphère. Parmi ces gaz se trouvent la vapeur d'eau (H2O), le dioxyde de carbone (CO2) ou le méthane (CH4). Une augmentation significative des gaz à effet de serre pourrait provoquer ou provoque déjà un changement climatique terrestre.



Bilan carbone et calculateur
Le bilan carbone est un outil de comptabilisation des émissions de gaz à effet de serre d'une activité : celle d'une entreprise ou d'une école, par exemple, ou celle d'un individu à la maison ou en voyage. En avion, en voiture ou en train, chaque voyage est en effet à l'origine d'émissions de gaz à effet de serre, et en particulier de CO2, bien que celles-ci soient différentes en fonction du mode de transport utilisé.
Afin d'en prendre conscience, des sites Internet d'associations ou d'agences de voyage proposent des calculateurs qui évaluent les émissions associées à un voyage. Le niveau maximal d'émission que la terre peut supporter pour stabiliser l'effet de serre serait inférieur à 1,8 tonne de CO2 par personne et par an. Si on constate grâce au calculateur que ces émissions dépassent ce niveau, on peut les compenser par un don ou une action.

Les écogestes du voyageur
Le voyageur responsable sera soucieux de respecter les habitants de la région ou du pays visité, leur culture et la nature.
Avant le départ, il se documentera sur l'histoire, la culture et les traditions de la région ou du pays. Il se renseignera sur les comportements à adopter ou à éviter, les règles à respecter. Il essaiera de limiter au minimum les emballages qu'il aura à jeter sur place. Arrivé dans le pays, il en respectera les cultures et les traditions, il essaiera d'apprendre et d'utiliser quelques mots de la langue locale, il ne dégradera pas les monuments ou les sites naturels, etc.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire